L'escarpin ... un second sexe ?

Soulier élégant · Post by **Soulier élégant** » Fri Apr 13, 2012 10:53 am

Je me suis longtemps demandé si mon fétichisme était lié au pied ou à la chaussure. Certains diront que les deux vont ensemble. Je n'en suis pas si sur.
La chaussure a l'avantage par rapport au pied d'être un objet manufacturé donc qui a deux caractéristiques : la perfection et la régularité d'un côté, la multitude des formes et des matières de l'autre. Le pied a la forme que la nature lui a donné, même si les chinois savaient les déformer (les fameux pieds bandés). A part quelques artifices d'embellissement (vernis, tatouages, bijoux), il ne se décline pas à l'infini. Il est rarement objet de satisfaction pour pour les femmes. Regardez autour de vous les femmes qui trouvent qu'elles ont de beaux pieds. On doit pouvoir les compter sur les doigts … d'un pied.
La chaussure devient alors l'artifice capable de masquer les défauts de ses petons, de donner une forme parfaite et maîtrisée au pied, mais aussi à la jambe et à la silhouette complète. En variant les matières, les couleurs, les accessoires (ah, le charme d'une boucle sanglant un mollet dans une botte), les possibilités et les jeux se démultiplient. Oui, les jeux, car au bout de tout cela, ne sont ce pas les jeux de séduction qui sont la cause première de la passion des femmes pour leurs chaussures ?

Alors, le centre de notre désir, ne serait ce que cet objet de cuir, de toile et de métal ? Est ce que, comme je l'ai déjà entendu dans la jolie bouche de certaines, les femmes ne seraient que des supports pour ces écrins que l'on nomme escarpins et qui seraient nos vrais maîtresses ? Pas tant que ça, puisqu'on le constate ici même, ce ne sont pas des chaussures neuves, sans histoire qui nous attirent le plus, mais celles au contraire, portées et encore plus, qui seront encore portées.
Jouir dans un escarpin neuf, sans propriétaire, n'est rien comparé à prendre possession de celui que vient de quitter le pied d'une femme dont on sait qu'il reviendra un jour se poser sur notre semence. Voilà le but ultime, atteindre la femme au travers de ses souliers. Cette botte, ce stiletto sont un deuxième sexe : ils en ont la forme, l'odeur forte et même, le plaisir ultime n'est il pas d'y prendre son plaisir alors qu'ils sont encore chauds et humides de la présence de leur maîtresse ? Faire l'amour à une paire de chaussures, c'est faire l'amour à la femme qui les porte, et peut être même d'une manière encore plus intime. Car pour certaines, leurs pieds sont encore plus secrets que leur sexe. J'ai eu une amante qui adorait que ma langue fouille son entrejambe, mais qui était horrifiée que je puisse embrasser ses orteils.

La chaussure, symbole de féminité, de sensualité et de séduction, est un sexe qui coupé de fonctions reproductrices exprime alors uniquement cet érotisme à la fois terriblement corporel et cérébral.

Et vous comment voyez vous l'objet de vos désirs et plaisirs ?

Skanda · Post by **Skanda** » Sat Apr 14, 2012 12:53 am

Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais j'apporterais juste un petit bémol. Si la propriétaire des escarpins ne me plaît pas, ses chaussures ne me plairont guère également. Il n'y a donc pas, je pense, de fétichisme "pur et dur", entièrement lié à la chaussure.

love_prada_and_gucci · Sat Apr 14, 2012 4:20 am

Cela fait du sens, mais pour ma part, je ne défini pas tout à fait l'escarpin de la même façon. Oui, il y a des femmes qui apprécient leurs pieds et qui investissent des fortunes dans les chaussures, pédicures et soins pour les pieds. Pour les femmes qui n'apprécient pas leurs pieds, peut-être l'escarpin peut être un moyen de les embellirs, mais ce n'est pas toutes les femmes qui aiment porter des escarpins. Nombreux d'entres elles détestent porter des chaussures à talon.

Voici en gros mon point de vue :

Pour moi, l'escarpins ne représentent pas un sexe, mais une extension à une identité. Une femme n'est pas plus féminine parce qu'elle ne porte pas d'escarpins. Parce qu'à la base, une femme étant ce qu'elle est, un homme également. Mais l'esthétisme de l'escarpins rend celle-ci plus féminine. Et selon le modèle, l'image véhiculé peut la définir au-delà de son genre. Idem pour nous, les hommes, lorsque nous portons une cravate. Nombreuses femmes sont attirés par cet objet et qui pourtant, pour nous, n'est pas très confortable. Idem pour les escarpins pour les femmes. Mais pour elle, la cravate peut évoquer pour elle l'aspect qu'elle "peut dominer / controller" l'homme. (C'est à prendre avec un grain de sel en passant messieurs

)

Pour l'aspect neuf versus porté, pour moi, c'est mitigé, car j'ai davantage l'occasion de le faire dans les chaussures neuves, car mis à part ceux de ma copine, je n'irai pas jouir dans les chaussures de mes collègues ou amies par question de respect. Pour moi, cela va à l'encontre de mes valeurs personnelles. Par contre, je vais m'acheter le modèle exact et penser ce qui aurait pu arriver si je l'avais fait avec la "vraie" paire. Et parfois, ça me rend anxieux, parce que le modèl e est discontinué ou je dois faire des pieds et des mains pour trouver la paire exacte. Cela m'a déjà pris 10 ans pour trouver le modèle avec la pointure exact (la paire de Gucci de mon avatar). Un autre 5 ans pour une paire de sandales (la paire originale appartient à ma belle soeur). Avec ce que je suis capable de m'imaginer ,cela me suffit, car je ne suis pas nécessairement attirer par les odeurs fortes (parfois, plutôt un turn off).

Bref, je trouve cette vision intéressante! La seule chose que je n'adhère pas,d'un point de vue personnel, c'est la théorie Freudienne lié à l'objet, c'est à dire l'escarpin. Cela n'a pas été abordé, mais je crois qu'il s'agit d'un autre point de vue, mais je n'y adhère pas.

Donc, je m'explique... Soyez d'ouvert d'esprit pour comprendre ce qui suit (mais prenez le vraiment avec un grain de sel).

Le traumatisme de l'homme est lié à la mère. Du fait qu'elle représente l'autre sexe, ceci le perturbe. Il tente de rechercher l'équivalent (le "phallus"). Selon ce que Freud pourrait prétendre, est que le fait que le talon de l'escarpin représente le phallus. Donc, toujours dans cette optique, la femme portant des escarpins serait "égale" à l'homme.

Cette théorie ci-dessous, mon professeur en cinéma (cours de corpus du cinéma : image et psychologie) nous a appris, qu'avec cette théorie freudienne (phallus et l'escarpin), que dans un film, une femme qui retire ses talons hauts représente le fait qu'elle n'est pas à l'aise avec sa féminité.

Ahem! Je sais que ce point va succiter des réactions.

Mais je tiens à précisez que, pour moi, tout cela est ridicule. Parce que l'histoire du traumatiste lié à la castrastion, phallus et compagnie est totalement ridicule. Également l'histoire de la femme qui retire ses escarpins parce qu'elle n'assurme pas sa féminité également. Justement, peut-elle qu'elle rêve de ballerines parce qu'elle a mal au pieds! Tout simplement! Pas besoin d'une théorie Freudienne pour justifier cette action.

Et non, en tant qu'homme, je ne pas "castré" et je n'ai pas besoin d'associer le talon comme un phallus.

Un escarpin est un objet attirant pour moi, parce qu'esthétiquement, c'est la plus belle chose qui existe et elles sont portées par les femmes. Il n'y a rien de freudien pour moi là dedans! Également, d'un point vu émotif, associer une paire de souliers à une personne peut être excitant. C'est pourquoi je m'attache davantage au modèle de la chaussure qu'à la personne qui la porte (sauf pour les chaussures de ma copine, comme je l'expliquais).

shoddy90 · Post by **shoddy90** » Sat Apr 14, 2012 5:14 am

Bonjour mes amis. Voici une intéressante collection d'idées, d'opinions et de théories, bien que google translate ne fonctionne pas très bien.
J'ai pensé (et beaucoup de pratique) dans le fétichisme chaussure, mais je sais un peu plus, à l'exception

1. Je ne suis pas seul, il ya beaucoup d'entre nous
2. nous sommes beaucoup de couleurs et parlent des langues différentes
3. nous sommes tous un peu différente dans les choses et la façon dont nous jouissons

Je conclus que nous sommes à bien des égards la même que la population en général, dans d'autres un peu différente.
En anglais un dicton d'origine française est «viva la différence".
c'est la vie mes amis, il suffit de profiter de

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